(À remplacer) Ceci est un chapô : texte court coiffant un article, généralement typographié en gras, pour amener le lecteur à entrer dans l’article.
Après le décès prématuré d’Akira Toriyama en 2024, Dragon Ball Daima a suscité une immense excitation parmi les fans, ravis de pouvoir découvrir une dernière aventure supervisée par le célèbre mangaka. Si les premiers épisodes ont été accueillis avec enthousiasme, la série a rapidement provoqué de vifs débats entre fans et profanes. Cependant, un point de non-retour semble avoir été franchi avec l’apparition, plus ou moins surprise, de la mythique transformation Super Saiyan 4, jusqu’alors considérée comme apocryphe puisqu’introduite dans la série controversée Dragon Ball GT. Mais en quoi l’apparition de cette transformation dans le « vrai » canon de la série pose-t-elle un problème ? Et que cache réellement ce retour ?
Mais c’est quoi un SSJ4 ?
Le Super Saiyan 4 (ou Sûpâ Saiya-jin 4, abrégé SSJ4) est une transformation apparue dans la série non canonique Dragon Ball GT à la fin des années 1990. À l’époque, elle était considérée comme l’évolution ultime du Super Saiyan. Contrairement aux autres formes, souvent dorées, elle fusionnait la puissance du singe géant (Oozaru) avec la conscience humaine, donnant à Goku et Vegeta une apparence mi-humaine, mi-simiesque, avec une fourrure rouge et des pupilles bestiales. Ingénieuse dans ce qu’elle apportait à l’évolution des personnages et de la série, cette transformation était l’un des rares éléments considérés comme réussis dans Dragon Ball GT, série largement rejetée par les fans malgré un noyau dur de fervents défenseurs, principalement aux États-Unis.

la conjonctivite la plus classe du monde
Ce public américain, longtemps tenu à l’écart de la japanimation, a découvert cet univers tardivement, en plein milieu des années 1990. Dragon Ball Z étant arrivé en 1995 et Dragon Ball GT en 1997, ces dates rapprochées ont façonné une nostalgie commune, où les deux séries y sont perçues comme un tout par une partie des spectateurs outre-Atlantique.
Le retour du SSJ4 est-il dicté par le marché américain ?
Aujourd’hui, Dragon Ball est bien plus qu’un simple manga ou une série animée culte. La franchise est devenue une véritable machine commerciale, générant des milliards de dollars grâce à ses multiples adaptations, jeux vidéo, figurines et autres produits dérivés. Ce succès mondial repose en grande partie sur sa popularité hors du Japon, notamment aux États-Unis, désormais premier marché mondial de la pop culture japonaise après le Japon lui-même.
Si la France a longtemps été le second plus grand consommateur de mangas au monde, elle conserve cette place en proportion de sa population. Toutefois, en valeur absolue, le marché américain a explosé ces dernières années, influençant directement les choix éditoriaux et narratifs des œuvres japonaises. Cette emprise commerciale a un effet insidieux sur la création nippone : les studios et éditeurs cherchent de plus en plus à répondre aux attentes d’un public axé sur les produits dérivés plutôt que sur la richesse culturelle intrinsèque d’une œuvre.
Dans ce contexte, difficile de ne pas voir le retour du SSJ4 dans Dragon Ball Daima comme une réponse aux attentes d’un public américain ayant découvert Dragon Ball Z et Dragon Ball GT quasi simultanément. Ramener le SSJ4 ne serait alors pas un simple fan service maladroit, mais un moyen stratégique de satisfaire un marché bien spécifique, plus soucieux de retrouver ses souvenirs (et d’acheter les produits dérivés qui les accompagnent) que d’explorer de nouvelles directions artistiques. Cependant, même si les raisons commerciales de ce retour peuvent déranger certains fans, il faut reconnaître que ce retour n’est pas la catastrophe que certains dépeignent à la hâte sur les réseaux sociaux.
Un SSJ4 repensé par Toriyama
Tout d’abord, le SSJ4 introduit dans Daima conserve la plupart des éléments qui faisaient la force de son concept d’origine. Toutefois, l’élément le plus marquant de cette réinterprétation est la présence accrue du rouge dans son design, notamment sur la chevelure de Goku. Cette couleur rappelle fortement le Super Saiyan God, créant ainsi un pont visuel et narratif entre Dragon Ball GT et Dragon Ball Super. Ce choix est non seulement esthétique, mais aussi symbolique : il réconcilie deux visions différentes de l’évolution des Saiyans, offrant une synthèse entre le SSJ4 et le Super Saiyan God, ou du moins une cohérence visuelle et narrative.
Bien que Dragon Ball Daima ne cache pas son inspiration issue de Dragon Ball GT, notamment avec la transformation des héros en enfants, l’introduction du SSJ4 permet à Akira Toriyama de se réapproprier le concept. En effet, au-delà de la dominance du rouge, on remarque que cette transformation ne permet pas à Goku de retrouver un corps adulte, contrairement à Dragon Ball GT. Enfin, pour l’anecdote, on peut rappeler qu’Akira Toriyama appréciait énormément cette transformation, au point de l’avoir redessinée en 2005 pour les bonus d’une édition DVD japonaise. Dans le message qui accompagnait le dessin, il expliquait qu’il appréciait sincèrement Dragon Ball GT et qu’il trouvait le design du Super Saiyan 4 tellement réussi qu’il ne savait plus si c’était lui ou non qui l’avait créé (le Super Saiyan 4 étant l’œuvre de Nakatsuru-kun).
Un SSJ4 moins incohérent qu’il n’y paraît
L’un des principaux arguments des fans contre le retour du SSJ4 réside dans la cohérence de la chronologie de Dragon Ball. Depuis Battle of Gods (2013) et l’introduction du Super Saiyan God, Dragon Ball Super a privilégié les transformations divines comme le Blue, l’Ultra Instinct et l’Ultra Ego, écartant ainsi le SSJ4. Son retour dans Daima soulève donc une question : s’agit-il d’une tentative de rétro-continuité ou d’une simple référence à GT sans impact majeur sur la saga Super ?
Les indices suggèrent que le SSJ4 introduit dans Daima pourrait être lié à la magie plutôt qu’à une transformation purement Saiyan. Dans l’épisode 18, c’est grâce à l’intervention de Neva, un vieux Namek, que Goku accède à cette forme. Cela laisse penser que le SSJ4 ne serait pas une transformation accessible via l’entraînement traditionnel, mais plutôt une forme conditionnelle, dépendante de facteurs externes. Son retour n’implique donc pas nécessairement l’abandon des transformations divines, mais propose une approche alternative à l’évolution des Saiyans.

La transformation qui fait disparaître vos tétons.
D’ailleurs, depuis les arcs Cell et Majin Boo, Akira Toriyama a souvent démontré que les transformations des personnages ne suivent pas un schéma unique. Gohan, Trunks ou encore Broly dans Dragon Ball Super ont suivi leur propre itinéraire d’évolution physique, certains semblant même sauter certaines étapes. De fait, le retour du SSJ4, entre ses origines magiques et les libertés prises avec la continuité, ne doit pas être perçu comme un bouleversement, mais plutôt comme un clin d’œil et un élément de plus dans une saga où les transformations ne sont désormais rien de plus que des outils visuels servant à poser des enjeux momentanés, avant d’être dépassés par de nouvelles évolutions.

Mes cheveux, mon style.
(À remplacer) Ceci est une exergue : bloc mettant en avant un élément du texte. Il peut y en avoir plusieurs si l'article est long.
Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton “éditer” pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Nulla suscipit erat a ultricies hendrerit. Morbi vitae dui justo. Sed cursus interdum tellus, ac lobortis erat dictum sit amet. Proin hendrerit dignissim est. Ut velit lorem, ornare a lacus ac, porta pulvinar ipsum. Vivamus dolor elit, congue tincidunt justo eu, egestas iaculis risus. Vestibulum eget lorem id diam euismod fringilla.

Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton “éditer” pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Nulla suscipit erat a ultricies hendrerit. Morbi vitae dui justo. Sed cursus interdum tellus, ac lobortis erat dictum sit amet. Proin hendrerit dignissim est. Ut velit lorem, ornare a lacus ac, porta pulvinar ipsum. Vivamus dolor elit, congue tincidunt justo eu, egestas iaculis risus. Vestibulum eget lorem id diam euismod fringilla.
Lorem Ipsum
(À remplacer) Ceci est un encart : bloc de texte avec titre placé dans ou à la fin du texte pour faire une digression, ajouter des informations importantes ou mettre en avant un contenu.