Parallaxe est une nouvelle collection de livres proposée par les éditions du Bélial’, et qui offrira à coup sûr aux lecteurs les plus passionnés une nouvelle vision de leurs oeuvres préférées. Un must pour tout amateur de science-fiction, qui a envie d’aborder la question scientifique avec un tant soit peu de sérieux.
Deux livres, deux approches
Les deux livres ont beau appartenir à la même collection, ils sont construits très différemment La science fait son cinéma a un plan très simple : Décortiquer l’aspect scientifique d’une poignée de films qui ont certainement attiré votre attention. Gravity, Ant man, Seul sur Mars, Godzilla, etc. Parfois, ce sont les thèmes qui prévalent, mais toujours en faisant coller le propos au maximum avec le ou les films vus à travers la loupe de la science. Comment parler à un Alien prend le problème dans l’autre sens, en questionnant ce que sont une langue, un langage, et la linguistique, à travers le prisme de plusieurs œuvres choisies pour leur pertinence. D’une manière quasi organique, La science fait son cinéma se montre donc plus séquentiel, tandis que Comment parler à un Alien semble plus linéaire.
« Ce qui compte est que cette étude oblige à mobiliser les connaissances, à s’informer, à faire preuve d’esprit critique, à développer sa capacité d’analyse, à gouter au plaisir de la découverte et, surtout, permet de jouer avec les sciences ! Nous ne souhaitons pas non plus détruire la part de rêve inhérente à toute œuvre de fiction (nous aimons le genre !) mais visons plutôt à enrichir notre regard en traitant de son contenu scientifique – aussi infime soit-il, comme dans certains fils hollywoodiens où il semble parfois inversement proportionnel au budget. Extraits de la formidable diversité du cinéma de science-fiction, nous espérons que les films et les thèmes choisis – Défier la physique, Nouveaux horizons, Curieux extraterrestres et Attention danger – vous donneront envie de nous suivre dans notre exploration scientifique de la « planète science-fiction » transformant ainsi votre regard sur ces œuvres et sur le monde ! »
Extrait de la préface de La science fait son cinéma, par Roland Lehoucq et Jean-Sébastien Steyer
Complémentaires
Quel que soit le procédé choisi par les différents auteurs, l’effet est le même pour qui a soif de connaissance, et qui aime approfondir les sujets qui l’ont passionné dans un roman ou un film. Assurément deux œuvres à avoir dans sa bibliothèque si vous êtes fans de science-fiction, ou à offrir à un ami assoiffé de connaissances.
On peut même noter un petit plus dans La science fait son cinéma : à la fin de chaque chapitre, vous retrouverez des notes et des liens de sources sur internet, qui vous permettront de prolonger encore un peu plus l’expérience. On peut seulement regretter l’aspect peu pratique de devoir retaper les adresses qu’il vaudra peut être mieux joindre par un judicieux choix de mots clés. Et puis après tout, si on en est là, c’est qu’on est curieux, alors autant y aller a fond !