Spider-Man No Way Home est enfin dans toutes les salles. L’engouement sur ce film réalisé par Jon Watts est phénoménal.
Et si l’effet multivers y jouer pour beaucoup, il y a surtout une raison qui nous pousse à aller au cinéma : on aime profondément l’araignée du quartier.
Ce héros jeune, accessible, parfois insouciant mais toujours courageux a ce quelque chose qu’on ne comprend pas toujours. Et chaque Spider-Man arrive à nous ravir et à nous séduire.
Pour revenir rapidement sur sa création, Peter Parker, alias Spider-Man est un super-héros crée par les scénaristes Stan Lee et Jack Kirby et mis sur les planches par Steve Ditko. Il apparaît pour la première fois dans le comicbook Amazing Fantasy #15 en août 1962.
Piqué par une araignée bien différente que celles qui se déplacent dans vos maisons, des pouvoirs vont lui donner une grande responsabilité.
Et si on aime tant Spider-Man, c’est que Peter est le petit frère de notre famille, notre meilleur ami, un fils. Il a tout autant de qualités que défauts qui font de lui un homme parmi les autres. Il est comme nous. Il a son lot des problèmes réels comme le manque d’argent, les problèmes de cœurs, la perte d’êtres chers, etc …
Ma première rencontre avec l’araignée a été la série animée Spider-Man de 1994 : Spider-Man l’homme araignée. Cette série de 65 épisodes est semblable à celle de Batman Tas de 1992 tant elle se démarque par sa qualité. Le personnage, les intrigues, la musique, Peter Parker devient un héros auquel on s’identifie très vite.
Notamment par ces valeurs et un fort capital sympathie, assez différents de personnages tels qu’Iron-Man ou Wolverine.
Enfants et adultes succombent à l’araignée et le cinéma nous proposera quelques années après le film Spider Man, réalisé par Sam Raimi. Cette fois-ci, Peter, joué par Tobey McGuire est plus vieux et plus féroce, mais il n’est jamais très loin de situations bien compliquées !
Une première trilogie qui a marqué les esprits. Pourquoi ? Remettez-vous dans un contexte où nous n’avons pas tous ces films de super-héros à gros budget. Ne pensez plus à la banalité de voir une flopée d’effets spéciaux, galaxies inconnues et autres claques visuelles. Nous sommes en 2002 et nous voyons un héros se balader dans les airs, tissant ses toiles d’immeubles en immeubles. C’est incroyable. Les frissons me reviennent quand je repense à ces instants quand Peter Parker travaille sur son costume pour devenir le héros de la ville. Cette image est très forte, il façonne lui-même l’homme qu’il deviendra. Si l’araignée qui l’a créé a été sa naissance, il est l’acteur principal de son évolution. Les vilains qui l’affrontent sont des adultes impressionnants, féroces et intelligents tels que le Bouffon Vert et Docteur Octupus. L’une des clés d’un bon film de super-héros passe par ces méchants. Mission réussie ici !
Ma rencontre avec le reboot The Amazing Spider Man réalisé par Marc Webb est différente. 8 ans se sont passé depuis la trilogie, de nombreuses lectures comics ont été faites entre temps. Et si l’ambition de l’acteur, Andrew Garfield, a été de vouloir interpréter au mieux le héros de son enfance, la production n’a pas suivi ce chemin. Le scénario a été bâclé et ses adversaires peu développer comme le Lézard ou Electro. Mais si on se penche sur l’araignée plus en détails, c’est loin d’être une déception. Malgré des changements, ce Peter reste l’adolescent en difficulté jonglant avec une double identité à gérer. Il y a un aussi une belle volonté de se rapprocher des comics, car ce Spidey lance ces toiles avec une machine attachée à ses poignets. D’ailleurs, le comics du même nom, The Amazing Spider-Man par le scénariste Dan Slott et dessiné par Humberto Ramos est un must have avec notamment tout un arc sur la mort de Gwen Stacy. D’ailleurs, le film réussit avec brio à introduire au grand public ce personnage dès plus important dans la vie de ce Peter.
Son succès est tel qu’on la revoit dans l’excellent film d’animation Spider-Man New Génération qui amorce le tant attendu Spider-Verse. Si ce mot ne vous dit rien, oubliez Wikipédia et jetez-vous sur le comics Spider-Man Spider Verse pour mieux comprendre les enjeux et l’avenir désormais du MCU.
Car c’est en 2012, que l’araignée arrive dans le Marvel Cinematic Universe. Avec un acteur plus jeune, Tom Holland, lui aussi fan de ce héros plus jeune, adosse un costume dès plus symbolique. Et si ses premières apparitions nous impressionnent, il est selon moi encore loin du Peter attendu. Souvent accompagnés, par Iron Man ou ses amis, ses aventures ne l’affectent pas au point de tout perdre et de faire des choix. Car le héros se démarque par ses décisions à des moments critiques. Des épreuves que ce jeune Spider-Man affronte sans pour autant briller.
Le dernier film No Way Home représente selon moi l’élévation de l’araignée du quartier. Après des épisodes à voir un enfant encore peu sûr de lui, l’homme apparaît avec encore de nouvelles aventures à vivres…c’est certain !
Les critiques peuvent tomber, Spider-Man a la même signification pour tous. Il est le héros le plus proche de nous par sa faiblesse, il nous ressemble, par son sens du sacrifice, il nous dépasse.
L’araignée du quartier a 60 ans en 2022, mais restera jeune et audacieuse à jamais dans nos cœurs.