Non, MOMIJI n'est pas le nom d'un nouveau Pokemon, ni même la version japonaise du film de Jacques Audiard.
Mais un jeu, et un sacré bon jeu même.
Alors, hésite pas plonge dans le tas de feuilles...
L’éditeur Sylex nous a habitué à des jeux de qualité, que ce soit avec le récent « Café », le très bon « Roméo et Juliette » ou encore « Mystic Vale » et son système innovant.
En prévision des fêtes qui arrivent, je vous conseille fortement d’acquérir ces derniers qui sont des jeux de qualité, bien édités et plaisants, si ce n’est pas déjà fait.
Sylex revient pour le début d’année 2022 avec MOMIJI, un jeu de Dario Massarenti et Francesco Testini, illustré par Apolline Étienne.
C’est un jeu compétitif pour un à quatre joueurs, d’une durée de trente minutes pour un public de douze ans et plus.
MOMIJI — qui veut dire érable, mais dont le kanji peut être interprété par « dont les feuilles rougissent à l’automne » ou « Feuille rouge » — porte bien son nom car il va s’agir de ramasser des feuilles qui doucement tombent au sol.
Attention, on ne dit pas qu’on va jouer un cantonnier adepte du fini-parti avec sa souffleuse portative, non. Ici, calme, zen et admiration pour dame nature qui nous fait l’honneur de nous laisser profiter de sa beauté.
Le pitch
Au cours des derniers mois de l’année solaire, les arbres se parent de vives teintes rouge, orange et jaune. Cette alliance de temps doux et de vues saisissantes fait de l’automne l’un des moments les plus remarquables au Japon.
La brise fraîche, la danse des feuilles tombant des érables et les animaux se préparant à hiberner créent une ambiance romantique qu’aucun visiteur ne pourra oublier. Visitez le jardin impérial, admirez les délices de la nature et tombez sous le charme des superbes couleurs d’un automne au Japon.
Les joueurs tentent d’obtenir des points de victoire en accomplissant leurs objectifs et en collectant les plus précieuses feuilles d’automne du jardin impérial.
Nous commencerons avec un triptyque de cartes posé devant soi, représentant un paysage de toute beauté. Puis, lors de la mise en place, nous aurons des cartes « feuilles » — au total 6 types de feuilles différentes, mais modulées suivant le nombre de joueurs — qui constitueront notre jardin de départ.
Chaque carte feuille est numérotée de « 0 » à « 3 », cinq de valeur « 0 », quatre « 1 », trois « 2 » et deux « 3 ».
On installera une pioche et une rivière de quatre cartes.
Des pions objectifs et des pions glands viendront se déposer au milieu de la table afin de parfaire cette mise en place.
Les tours sont courts, UNE action obligatoire parmi trois possibles, à savoir :
- – Collecter des feuilles,
- – Poser des cartes dans notre zone de jeu,
- – Activer un jeton objectif.
Simple et efficace, comme sait le faire Sylex.
Bien entendu, il y a des actions optionnelles, pas besoin de rentrer dans le détail ici mais vous aurez la possibilité de ramasser des glands, activer les capacités de vos paysages, etc.
Nous allons donc, en tant que bons cantonniers impériaux, collecter les feuilles, les empiler devant nous par type, en optimisant les valeurs afin de scorer au maximum à la fin du jeu.
Car le décompte final principal se fera de cette façon :
Pour chaque pile de feuilles dans notre zone de jeu, nous gagnerons autant de points de victoire que le nombre de cartes dans cette pile, multiplié par la valeur de la carte de plus forte valeur.
Par exemple si vous avez un tas de feuilles constitué de 5 cartes avec un « 3 » sur le dessus, vous obtiendrez 15 points, « 5 » (cartes) x « 3 » (la valeur la plus haute de la pile).
On comptera de cette façon pour chaque pile, puis on ajoutera les glands et les objectifs.
Le joueur avec le plus de points de victoire à la fin de la partie est déclaré vainqueur, classique.
Il faut dire qu’on fait difficilement mieux pour désigner le vainqueur.
Momiji est une petite merveille, bien équilibrée, efficace et majestueusement illustrée.
Il a, de plus, un mode solo efficace quoi demander de plus.
Pour conclure
MOMIJI un bon jeu à offrir, pour les joueurs appréciant les jeux de collecte/placement/optimisation.
Après le calculatoire « café », Sylex avec « Momiji » transforme l’essai et mérite le titre d’éditeur à suivre.
Enfin ça vous le saviez déjà…Non ?
Dispo ici