Différents modes de jeu

Il existe en deux couleurs, bleu et rouge, et semble plutôt solide. Ne vous y trompez pas, il a bien quatre pattes, mais elles sont immobiles, et cachent à leurs extrémités des roues pour les déplacements. Question prise en main, l’interface écran est assez chargée, mais on s’y retrouve. Le premier menu propose d’emblée plusieurs modes de jeu. Tout d’abord, le combat. Le GEIO est équipé d’une tête mobile, qui embarque une caméra et une « mitrailleuse ». Le but est alors simple : abattre l’autre avant d’être abattu, en rivalisant d’habileté pour se déplacer et viser.

Et ce ne sera pas si évident qu’il n’y parait. En effet, il y a un léger temps de latence entre la caméra du robot (presque une seconde) et l’image affichée sur l’écran du smartphone, ce qui demande un certain temps d’adaptation. Il va sans dire qu’affronter un deuxième robot reste ce qu’il y a de plus intéressant, mais si vous n’en avez qu’un dans les parages, il existe la solution de la réalité augmentée. Attention néanmoins, cette option n’est pas compatible avec tous les smartphones : assurez-vous que le vôtre le permettra. De même ce robot fonctionne en wifi 5Ghz (sur un réseau qu’il génère lui-même) et nécessite que le téléphone soit compatible. En mode réalité augmentée, vous utiliserez donc la caméra de votre smartphone (et plus celle qui est sur la tête du robot), dont l’image sera augmentée de machines adverses, qu’il vous faudra abattre en un temps limité.

Mode serein

On n’est pas obligé de se taper dessus constamment, même si c’est clairement dans ce but que le GEIO a été conçu. Il propose aussi un mode course, qui utilise de nouveau la caméra embarquée du robot. Encore une fois, le temps de latence demande une certaine adaptation, et une sacrée capacité à anticiper les obstacles. La course se termine quand un des deux robots « franchit » la ligne d’arrivée en photographiant un petit carton sur lequel est dessiné un drapeau (fourni avec le robot) et qui symbolise la fin de la course.

Le mode exploration permettra aussi de se balader simplement avec le robot, et analyser l’environnement, un peu comme si on pilotait une sonde sur une planète lointaine. À vous de trouver le décor qui fera le mieux illusion ! ce mode permettra aussi de jouer les explorateurs, à deux, avec un ami pour cacher les différents cartons sur lesquels sont dessinées des images, et qu’il faudra retrouver en les photographiant à l’aide la caméra.

Déplacer le robot demande une certaine maitrise, mais il est d’une rapidité assez impressionnante, ce qui incitera à jouer avec en extérieur ou dans de grands espaces. C’est d’ailleurs un intérêt indéniable du réseau wifi généré par le robot, qui évite d’être dépendant d’un réseau local domestique. Les commandes sur l’écran du smartphone fonctionnent bien, mais il existe aussi une manette dédiée (non incluse au pack de base) qui permet de reléguer le smartphone au rang de simple écran, et déplace toutes les commandes sur la manette, ce qui fait gagner en maniabilité. On espère néanmoins qu’une mise à jour règlera ce problème de latence.

Programmation

Comme d’autres robots du marché, le GEIO propose un mode programmation, qui permettra d’explorer un peu plus loin les capacités de la machine, et pourrait servir d’initiation à la robotique. Malheureusement, un problème technique nous a empêchés de tester cette fonctionnalité…

Conclusion

Le GEIO est résolument tourné vers l’aspect fun des jouets-robots. Il laisse entrevoir beaucoup de possibilités dans le domaine, mais laisse un arrière-goût d’inachevé, bien que ce qu’il permet de faire soit déjà assez impressionnant. S’il reste quelques points à améliorer, il pourra convenir à ceux qui cherchent un jouet doté de nombreuses options, dont les quelques lacunes seront peut-être comblées par de futures mises à jour.