Aujourd'hui chez Geek Tribes, on revient sur un des meilleurs FPS de l'année 2014, ou boucherie rime avec nazis !
Les Nazis, c’est l’un des ennemis idéal qu’on n’hésite pas à caricaturer sous tout les angles depuis maintenant un paquet de décennies dans notre industrie culturelle.
Comme une cicatrice purulente qu’on ne désirerait pas cautériser, la Seconde Guerre Mondiale est un trauma dont la catharsis semble toujours d’actualité.
Mais là où certains métrages sont devenus des cas d’écoles en dénonçant l’horreur du génocide, le média des jeux vidéos a pris le thème à bras le corps pour en faire un défouloir jouissif, avec Wolfenstein 3D en 1992 (la série comptait déjà avant ça 2 autres opus, sortis en 1981 et 1984, mais très loin de l’esprit de la franchise que l’on connaît aujourd’hui).
En 2014, le studio Machine Games rempile avec le reboot Wolfenstein : The New Order, et ça va charcler. Toujours dans un ton caricatural exagéré, on y incarne une nouvelle fois B.J Blazcowizc en prise avec ses pires ennemis et n’hésitant pas à laisser des monts de cadavres pour parvenir à ses fins.
Le jeu est donc un FPS d’action pur et dur, nous propulsant dans une uchronie dystopique très similaire au roman “L’homme du Haut Château” de K.Dick.
Les Nazis, ayant gagné la Seconde Guerre Mondiale, dirige le monde d’une poigne de fer. Il ne tient qu’à vous de remettre la résistance en place, et montrer à ses salaud de nazis la puissance de l’Amérique, la vraie, la burnée, la dure.
Vous l’aurez compris avec ma dernière phrase, le jeu n’est pas non plus avare en auto dérision avec son personnage principal, n’hésitant pas à tourner en ridicule son patriotisme outrancier et son physique de primate sans neurones. Pourtant, côté sales gueules, vos ennemis sont sont encore pires, entre le Boucher et sa face ravagée ou encore Frau Engel et son visage cauchemardesque d’aryenne terrifiant.
Heureusement, vous aurez un vaste arsenal à votre portée pour réduire en purée tout ce beau monde, que ce soit avec un akimbo de fusil de précision ou bien un Laserkraftwerk. Au travers de 17 chapitres, vous suivrez donc les aventures mouvementées de J.B, le tout sur fond de l’incroyable B.O de Mick Gordon, qui alterne entre de délicates compositions acoustiques et des riffs électrique puissants.
Véritable défouloir en plein cœur d’un monde sous le joug nazi, Wolfenstein : The New Order s’inscrit comme un excellent FPS ayant su garder une veine rétro (avec son ATH old-school, notamment) tout en ayant modernisé sa formule. Un gameplay nerveux au service d’une histoire certes classique, mais aux ramifications bien plus étoffées que nombre de FPS de tir actuels, et qui sait trouver un équilibre parfait entre le too-much et le politiquement correct.