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Après avoir parlé du jeu à l'origine de tout un genre, il est maintenant temps de parler de la fameuse Doom-mania qui a envahi les sphères du jeu-vidéo.. pendant une poignée d'années seulement !

Comprenons nous bien avant d’entamer les festivités : les années 90 ont été la décennie phare de la doom-mania, et si sa genèse a démarré rapidement, il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour voir débarquer une suite ainsi que d’autres déclinaisons via le DoomEngine. 

 

Cette exploitation du filon à l’excès aura eu plusieurs conséquences que vous allez découvrir dans cet article : une déferlante de sagas iconiques , l’entrée en scène d’acteurs du jeu-vidéo que vous connaissez désormais très bien , et l’explosion du studio Id Software…

Les gars de chez Id Software l’ont effectivement très vite compris : Doom est un succès mondial. Mais surtout une véritable mine d’or, n’attendant désormais plus que d’être excavée.

Si la suite de Doom ne se fait pas attendre, avec une sortie en 1994, qui est elle aussi une bombe, elle est accompagnée des premiers projets reprenant le moteur du jeu mais en le transposant dans d’autres univers.

C’est ainsi que la même année que Doom sort Heretic, un doom-like version medieval-fantasy qui faisait la part belle aux sortilèges et  l’utilisation d’un inventaire, développé par Raven Software.

 

Si ce studio vous dit quelque chose, c’est normal puisqu’on les retrouvera sur les suites de Heretic comme Hexen, mais aussi Star Wars Jedi Knight ainsi que les très récents Call Of Duty : WWII et Cold War.

Heretic et son esthétique medieval fantasy

En 94, commence aussi le développement de Shadow Warrior par 3DRealms,qui ne deviendra une franchise qu’à partir de 2013 avec la sortie du reboot , et qui reprend le moteur graphique de Doom en le transposant dans un univers mettant en scène les aventures de Lo Wang, un guerrier ninja moderne qui massacre des hordes de démons à coup de katana !

3DRealms qu’on retrouvera en tant qu’éditeur de la franchise Max Payne, notamment, mais aussi Ion Fury, Prey…

 

Ensuite, c’est une avalanche de hits, qui semble ne jamais discontinuer : Duke Nukem 3D et son humour beauf et gras d’une saveur incomparable, sur fond d’invasion extra-terrestre, Exhumed et son inspiration glanée dans l’Egypte ancienne…

Vous l’aurez compris, le filon est exploité, et si chacun de ces jeux pavent le succès d’un modèle de jeu, la redondance n’est jamais bien loin.

Exhumed, ou comment massacrer du démon en Égypte Antique.

Et oui. Cela peut paraître étonnant , mais le phénomène Doom, s’il a explosé brutalement, a très rapidement vu d’autres créateurs s’interroger sur l’essor de ce phénomène, parlant déjà à l’époque d’une surexploitation du filon, d’une sensation de tourner en rond sans faire se développer le réel potentiel du FPS.

Mais avant d’entrer dans l’ère “post-doom”, les gars de IdSfotware n’ont pas dit leur dernier mot,et prépare déjà un nouveau hit qui fera frémir l’industrie, une nouvelle fois.

L’ère du “fast-FPS” n’a pas encore lâché son dernier souffle, et son cri résonne encore dans nos crânes des décennies après : QUAKE.

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Spécialité(s) :

Littérature SFFF, Jeux Vidéos, Cinéma, Mangas,Comics, Cinéma

Amateur de littérature fantastique du XXème siècle comme de mangas cyberpunk. Photographe par passion, lecteur de comics, cinéphile en herbe et grand buveur de café.

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