L’auteur de Blame et de Knights of Sidonia nous propose une nouvelle série intitulée Aposimz. Pour ceux qui en étaient restés à Blame, vous ne serez pas dépaysés par les dialogues, toujours limités à l’essentiel. En revanche, l’univers graphique est beaucoup moins sombre que dans sa première œuvre, et se pose dans une continuité de ce qu’il avait commencé à explorer dans Knights of Sidonia. Des paysages bien plus clairs, plus vastes, et des dessins tout en contours et en niveaux de gris, qui feraient presque oublier la dureté de certaines images. Car en effet, Aposimz ne fait pas dans la dentelle. Ne vous attachez pas trop aux personnages, certains ne survivront pas longtemps.
Sur l'astre géant Aposimz. En plein milieu d'un exercice de marche, Ao, Biko et Essro, habitants de la ``poutrelle à la macle blanche``, viennent au secours d'une jeune fille étrange poursuivie par des soldats de l'empire de Revidor. Celle-ci leur confie un ``code`` et sept projectiles capables de bouleverser le monde !
L’Humanité augmentée est plus que jamais présente, bien que cette augmentation prenne une forme toute particulière. Une forme de résurrection, qui passe par la transformation en Marionnette, dont on apprendra plus tard qu’il existe plusieurs types. Si vous aimez la science-fiction flirtant avec le fantastique, et que vous aimez le trait de Tsutomu Nihei, Aposimz pourrait bien vous séduire. On entre rapidement dans l’histoire, et la fin de ce tome 1 ne donne qu’une envie : dévorer le tome 2 dès sa sortie (prévue pour 16 janvier prochain).
Le 16 janvier, sortiront aussi le tome 2 de Blame dans une version Deluxe, ainsi que Blame and so on.